Cartable art aborigène

Le cartable

Cette année, pour illustrer les cartables de mes élèves, j’ai décidé de leur présenter l’art aborigène d’Australie. C’est un art qui représente la spiritualité, c’est-à-dire la qualité de l’esprit, sans s’occuper de ce qui est matériel.
Lors de la présentation, les enfants ont été surpris et impressionnés par cet art coloré et si particulier.
L’art aborigène est aussi bien un art qui précèdent la colonisation que l’art contemporain (qui comporte des oeuvres depuis 1945 à nos jours).
L’art aborigène englobe aussi bien la sculpture, la gravure, les costumes traditionnels des autochtones que la peinture.
Pour commencer, nous avons défini ce que c’est l’art.
Les enfants ont découvert ensuite l’art aborigène avec un grand nombre de peintures différentes.
Après ce travail, je leur ai demandé de s’inspirer de cet art et de réaliser un serpent à la manière de l’art aborigène australien. J’ai choisi le serpent, car c’est un animal emblématique du continent, puisque celui-ci accueille les serpents les plus venimeux de la planète. Il est aussi représenté par cet art aborigène.
On est parti sur une feuille A3, format paysage, comme l’exemple proposé.
Pour première consigne, les enfants ont dû colorer le font de la feuille l’aide d’un éponge naturelle avec un mélange de peinture brun orange (avec du rouge éventuellement), afin de ressembler au plus près au teint ocre du dessin à « imiter ».
Dès que la peinture fut sèche, ils ont dessiné un serpent « enroulé » sur lui-même, serré ou pas, au crayon graphite gris (sans trop appuyer).
Ils avaient encore pour consigne de lui dessiner une langue fourchue. Le serpent devait prendre la plus grande partie de la feuille.
Une fois dessiné, ils ont peint à la peinture noire, le serpent entier.
Après le séchage, ils ont commencé à décorer tout le tour du serpent avec des points blancs alignés régulièrement, sauf la tête et la langue qui devait nt rester noirs, puis l’intérieur du corps du serpent avec des points de couleur vive (rouge, jaune, moutarde) aussi bien alignés par groupes réguliers de 3 ou 4 lignes, tout ceci à l’aide de Q.tips (changés régulièrement).
Après avoir fini cette activité, ils devaient ensuite décorer le reste de la feuille avec des fleurs blanches à coeur noir avec 4 à 5 pétales (normalement), quelques fleurs blanches à coeur rouge, jaune ou orange, puis quelques fleurs noires à coeur blanc.
Dans les zones « vides », ils devaient encore ajouter des points noirs de manière régulière, mais surtout proprement (ceci, toujours avec l’aide de Q.tips).